Nouvelle condamnation de la grande chambre (et à l'unanimité) de la CourEDH contre l'État français dans l'affaire Souza Ribeiro contre France où elle --- la Cour --- affirme la suprématie du droit international relatif aux droits de l'Homme sur une "interprétation rigide de la souveraineté absolue de l’Etat-nation sur son territoire" (aïe ?). Extrait des conclusions : "(...) les Etats membres doivent donner aux « exténués » et aux « pauvres » qui se trouvent devant la « porte d’or » de l'Europe un recours de plein droit suspensif contre l'expulsion, l'éloignement, le renvoi ou toute autre mesure similaire lorsque le migrant allègue que pareille mesure risque de causer un dommage irréversible à sa vie familiale. Compte tenu de l'absence en Guyane d'un recours effectif permettant d'éviter un tel risque, j'estime que l'Etat défendeur a violé l'article 13 combiné avec l’article 8" (via
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