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— Non, les termes ne sont pas trop fort. Sachez, jeunes étudiants en psychologie, que le stage en clinique est difficile à trouver (si vous êtes déjà dans un cursus spécialité clinique vous le savez sans doute...). En effet, le stage en clinique a la particularité saugrenue de se cacher. Et allez savoir pourquoi, paraît-il qu'au fur et à mesure des années cela devient de plus en plus compliqué de lui mettre la main dessus. Tenez, par exemple, cette année je connais des personnes qui ont passé/envoyé des coups de téléphone/des lettres et des mails à des vingtaines et des vingtaines de psychologues sans jamais avoir eu une réponse positive (quand elles avaient des réponses).

Comme généralement les étudiants de Master savent de quoi il retourne, cet article s'adresse donc plutôt à des étudiants de Licence désireux d'en savoir un peu plus sur la question des stages en Master, et plus spécifiquement en Master de psychologie clinique.

J'ai déjà eu la chance d'effectuer quelques stages mais il m'apparaît impossible de donner des conseils sur la bonne façon de trouver le sien tant les méthodes varient d'un étudiant à l'autre et cela sans parler du fait que j'ai parfois l'impression que la détermination a plus à voir à notre affaire qu'une quelconque technique sophistiquée. Souffrez cependant que je vous donne ma vision des choses qui n'est certainement pas exhaustive.

Le stage en psychologie clinique

Avant tout, il peut être opportun de définir ce qu'est un stage professionnel en psychologie clinique. La réponse est très simple : suivre un (ou une bien sûr) psychologue clinicien(ne) durant plusieurs semaines ou mois dans sa pratique. Notez comme j'ai graissé le mot clinicien(ne) — donc adieu psychiatres et autres médecins, psychanalystes, éducateurs spécialisés, etc. Il faut nécessairement un(e) psy-cho-lo-gue cli-ni-cien(e) car c'est lui/elle qui va vous encadrer et vous faire découvrir le job, si j'ose dire.

Seconde chose d'importance : le psychologue clinicien doit avoir au minimum trois années de pratique. Pas nécessairement dans la même institution, non. Nous parlons ici en général. Si vous vous intéressez à la pratique d'un psychologue en particuliers mais qui a moins de trois années de pratique, il y a malgré tout une solution. Elle consiste à trouver un autre psychologue (généralement un collègue du premier) qui lui a à son compteur les années requises et qui sera votre référent officiel (c'est donc lui qui signera la convention de stage par exemple).

Troisième chose d'importance : Vous devez aussi avoir un référent à l'Université, un enseignant-chercheur qui co-signera (avec votre psychologue clinicien donc) votre convention de stage. Généralement, cette phase se fait naturellement car le référent à l'Université est souvent le responsable de votre année. Notez qu'une convention de stage n'est rien d'autre qu'un contrat. Donc veillez à bien le lire et à poser des questions sur les points qui pourraient vous interpeller (quitte à proposer des modifications qui conviendraient aux trois parties).

Ensuite, après que la convention de stage eut été dûment signée, pour que le stage soit validé il faut qu'au terme de ce stage un rapport le concernant soit rendu. Celui-ci est alors typiquement sanctionné par une note comptant dans la moyenne de l'année. Quand tout ceci sera fait on vous donnera une attestation (de stage donc) très officielle que je vous conseille fortement de mettre à l'abris.

Non, je n'invente rien, lex est quodcumque notamus.

D'ailleurs, si vous lisez cette page (soyons sérieux, vous devriez la lire) vous noterez que pour avoir le diplôme de psychologue vous devrez avoir accompli 500 heures de stage (validées) durant le cycle de Master. Autrement dit, les stages sont obligatoires.

Notez de plus que certaines admissions en Master 2 nécessitent un minimum d'heures passées en stage (200 ou 300 généralement).

En route pour l'aventure...

Bien, maitenant que nous avons défini ce qu'est un bon stage, il va falloir le trouver. Idéalement, il est plus pratique de commencer les recherches quelques semaines (mois ?) avant le début de l'année. À l'heure où ces lignes sont publiées, l'année a déjà été entammée mais il n'est absolument pas trop tard.

Sachez que les stages les plus prisés sont les stages en psychiatrie adulte (auprès d'un psychologue clinicien rappelons-le). En trouver un c'est un bon point en vue de l'obtention du diplôme. Mais ne vous affolez pas, ce n'est pas une condition sine qua non, il y a même des tas de psychologues cliniciens qui n'ont jamais fait de stages en psychiatrie et qui s'en porte très bien.

Avant même de commencer à faire des recherches, il peut être intéressant de se demander dans quelles structures vous aimeriez faire un stage ; quelle genre de pratique vous aimeriez suivre ; peut-être même trouver un stage en rapport avec votre travail d'étude et de recherche si vous en avez déjà une idée (oui cela sera drôlement plus simple de trouver des bases empiriques (des sujets d'étude) dans ce cas là). Cependant, même si vous avez une idée bien précise de ce que vous voulez mais que cela n'avance pas vraiment, ne vous entêtez pas dans une seule direction — l'année passe vite et les places sont chères.

Le psychologue s'ébat joyeusement dans deux types de milieu : le libéral et l'institution (cette dernière étant publique ou privée).

Concentrons-nous d'abord sur l'institution parce que c'est la plus compliquée à approcher. Les institutions sont frileuses et pour nous aider dans notre tâche nous pouvons commencer par lire Recrutement des jeunes écrit par Zythom et qui explique des choses assez sympas, même si ce n'est pas pour le même domaine et que donc certaines choses ne sont pas pertinentes — vous pouvez malgré tout sans trop de problème remplacer les mots "entreprises" par "institutions" et "chef de projet" par "psychologue"...

Notez que "institution" c'est très large. Cela va des hôpitaux et autres cliniques, ITEP, maison de retraite EHPAD, CMP, BAPU, en passant par des réseaux où le soin intervient (genre les réseaux de prévention et de prise en charge de l'obésité) mais aussi des associations, des fondations, etc, etc. Vous pouvez presque partir du principe que là où il y a prise en charge, il y a un psychologue qui n'est pas loin.

Pour ce qui est du psychologue en libéral, c'est généralement plus simple parce que vous avez facilement accès à son numéro ou mail direct.

Si jamais vous ne savez pas où trouver des psychologues, renseignez-vous à la source : vous connaissez peut-être un psychologue qui pourra vous aiguiller, même si vous ne l'avez vu qu'une seule fois, foncez et demandez-lui. Si vous ne connaissez pas de psychologues... En fait si, vous connaissez nécessairement des psychologues. « Non », me dites-vous ? En êtes-vous sûr ? Si vous suivez des cours à la fac, alors vous connaissez vos enseignants, et la majorité d'entre-eux sont en excercice ; ils sont psychologues pour la plupart, ils ont donc des contacts. Sérieusement, n'ayez pas peur de vous tourner vers eux, ils sont les premiers à savoir à quel point il est difficile de trouver un stage.

L'article de Zythom vous paraîtra peut-être un peu "trop". Ne soyez pas dupes. Comme je l'ai déjà dit, j'ai déjà cherché et réussi à avoir des stages et je peux vous certifier une chose : c'est la jungle là-dehors. Harcelez-les jusqu'à ce que vous ayez une réponse, téléphonez encore et encore, envoyez des mails, des lettres, tendez-leur même des pièges s'il faut pour qu'ils lisent vos lettres de motivation et CV — soyez respectueux quand même, hein. Le plus dur est d'avoir un contact et de le maintenir. Dans tous les cas, une fois que vous avez des noms et des adresses, une chose est très importante selon moi : débrouillez-vous pour rencontrer physiquement le psychologue qui vous intéresse, et cela le plus vite possible. Même sous un vrai-faux prétexte. Lorsque vous l'aurez par mail ou par téléphone, indiquez-lui que vous vous intéresser à sa pratique et que vous voudriez, en tant qu'étudiant(e), pouvoir en discuter avec lui (ou elle), ce qui est absolument vrai. Mais si vous avez peur du refus sans pouvoir vous expliquer a propos d'un probable stage, cachez-lui que vous en recherchez un et gardez ça pour votre rencontre (ne faîtes pas trop de secrets non plus, un psychologue qui voit tout à coup pointer des étudiants au mois de septembre se doute bien de quelque chose). Vous aurez alors à loisir la possibilité d'argumenter et de discuter la possibilité d'un stage à ses côtés.

Vous voulez connaître un truc qui vous fera rire jaune ? S'il est vrai que beaucoup d'étudiants galèrent vraiment pour trouver un stage, sachez qu'il existe des psychologues qui veulent des stagiaires mais qui n'en trouvent pas ! Si, si, je vous assure. Certains se trouvent même obligés d'appeler l'Université du coin pour se proposer afin de recevoir des stagiaires. Cela peut nous paraître incroyable, mais je pense qu'en tant qu'étudiants nous ne pensons pas forcément à certaines institutions, certains réseaux particuliers. Je n'ai pas vraiment d'exemple à vous donner, mais cela devrait vous conforter dans l'idée que si vous éprouvez de réelles difficultés pour trouver un stage, tournez-vous vers vos profs et responsables d'années — généralement il existe des listes de psychologues souhaitant recevoir des stagiaires.

Je n'ai pas grand chose à dire en ce qui concerne le fait de se faire effectivement prendre en stage par un psychologue. En face de lui, essayez d'avoir de l'aplomb peut-être. Je sais que c'est très impressionnant et que l'on se sent très souvent bien petit, mais essayez d'être décontracter. Je ne vais pas vous sortir le fameux coup de "il faut se vendre". Nous ne sommes pas en IUT commerce, nous n'avons rien à vendre. Soyez peut-être simplement intéressé par ce que vous faîtes. Vous vous serez bien sûr renseigner sur l'institution dans laquelle il ou elle travaille. Présentez-vous évidemment, n'hésitez pas à lui parler des travaux que vous faîtes à l'Université, etc. Interrogez-le sur son travail, sur les spécificités de l'institution, sur la façon dont se déroule un stage, questionnez-le sur des points théoriques en rapport avec sa pratique, etc. En quelques mots tentez de préparer votre entretien. Par exemple, si vous comptez faire un stage en soins palliatifs, il peut être intéressant de connaître les cinq phases du deuil mises en évidence par Kübler-Ross, et surtout trouver un moyen d'en parler durant l'entretien ! Il faut que le courant passe si l'on peut dire. Sans compter que, généralement, il a plusieurs demandes sur son bureau, et il va bien lui falloir faire un choix. Alors s'il ne vous prend pas, ne désespérez pas, et ne prenez pas ça pour vous personnellement. Je pense réellement que pour le psychologue c'est une histoire de feeling.

Sachez cependant que dans le monde, il y a deux types de psychologues cliniciens : ceux qui vous prendront naturellement en stage et ceux qui ne savent pas encore qu'ils vous prendront en stage...

Pourquoi un psychologue refuserait de prendre des stagiaires ?

Sous-entendu : "pourquoi un psychologue refuse de prendre des stagiaires dans l'absolu ?" C'est une très bonne question. Et je n'ai évidemment pas la réponse. En réalité je ne connais pas de psychologues qui soient farouchement contre le fait d'avoir à leurs côtés un étudiant en stage (je ne suis même pas sûr que cela existe). Un psychologue peut ne pas vouloir de vous comme stagiaire pour des raisons qui le regarde et que vous n'avez probablement pas à remettre en cause. Nous ne débattrons pas de cela ici. Par contre que dire d'un psychologue qui vous dit simplement qu'il ne prend pas de stagiaire du tout (et à supposer que ce soit vrai) ? Il est évidemment très difficile d'essayer d'aller le convaîncre même si ce psychologue là a la pratique que vous aimeriez connaître. Je peux cependant ouvrir deux pistes de réflexion.

L'argument de raison que j'ai le plus souvent entendu est "je n'ai pas le temps". Sachez que cet argument est à la fois vrai et faux.

Vrai parce que mine de rien, être psychologue ça n'est pas de tout repos et que généralement ils sont occupés à plusieurs choses. Mettez-vous en situation, et imaginez que vous êtes psychologue : vous avez je ne sais pas combien de patients par semaine ; vous devez peut-être vous débattre avec votre administration pour je ne sais quelles raisons ; vous devez vous tenir au courant de ce qui se fait autour de vous (conférences, séminaires, colloques — en y étant parfois intervenant) ; de vous faire des contacts ; pourquoi pas essayer d'intégrer un réseau ; vous rédigez peut-être des articles à vos heures perdues si vous n'êtes carrément pas en train d'écrire une thèse ; etc. Devoir s'occuper d'un stagiaire semble pour certains pratiquement ingérable.

Et je dis aussi que c'est potentiellement faux. En tant qu'étudiant des premières années vous ne savez peut-être pas que le psychologue a un temps FIR (Formation Information Recherche). Le temps FIR est un temps « nécessaire pour les psychologues car il permet le maintient de la formation des psychologues tout au long de leur carrière professionnelle, ce qui est une obligation faite au psychologue ». Ce temps est défini dans la circulaire DH/FH3/92 n°23 du 23 juin 1992 relative à l'application du décret n°91-129 du 31 janvier 1991 portant statut particulier des psychologues de la fonction publique hospitalière. Généralement les psychologues tiennent à leur temps FIR et font tout pour le faire accepter par leur administration, même si parfois c'est difficile. Et je crois savoir qu'en libéral ils s'octroient aussi ce temps. Il est indiqué dans la circulaire qu'à ce titre le psychologue peut « participer et collaborer à des actions de formation, notamment auprès des personnels des établissements visés à l'article 2 du titre IV et auprès des écoles ou centres de formation qui y sont rattachés. Il peut également être chargé de l'accueil d'étudiants en psychologie effectuant un stage hospitalier ». En gros, si le psychologue a un temps FIR alors il a probablement le temps pour prendre un stagiaire.

Oui, bien sûr, vous allez me dire que si vous vous ramenez avec vos gros sabots et vos arguments type "c'est marqué dans la loi, vous avez un temps qui est aussi fait pour ça" vous risquez très fortement de vous faire mettre à la porte. Personnellement, je ne m'y essayerai pas, mais si vous êtes assez courageux(se) pour tenter l'expérience histoire de voir sa réaction, n'hésitez pas à me laisser un commentaire, ça m'intéresse. Dans tous les cas il est tout de même bon que vous ayez connaissance de ces informations.

Enfin un autre argument que j'ai entendu est celui-ci : "J'ai pris un à un chacun des dossiers de mes patients en me demandant lequel accepterai de voir un stagiaire auprès de moi en consultation et sincèrement, je ne pense pas qu'un seul d'entre eux le voudrait". Si tous les patients de ce psychologue sont des paranoïaques en pleine décompensation, alors c'est sûrement vrai. Sinon à mon avis, le problème vient plutôt du psychologue lui-même... Soyons sérieux, j'ai dû voir plus de deux cents patients différents au cours de tous mes stages dans divers institutions très différentes, et je n'ai jamais rencontré un seul d'entre eux qui était mal à l'aise en ma présence. Oui il y a certains types de patients que vous ne pourrez pas voir. Oui, parmi ceux que vous pourrez voir, cela modifie le cadre pour certains (tandis que d'autres s'en foutent totalement) mais dans la grande majorité ça ne gène en rien les patients. Par contre, oui, il y a des psychologues que cela met eux-mêmes mal à l'aise même si très peu d'entre eux le reconnaîtront devant vous (d'où l'excuse des patients). Dans ces cas-là, malheureusement, vous n'avez pas grand chose à faire. Par contre, s'il hésite...

Le psychologue qui hésite

Sous-entendu : "le psychologue qui vous dit qu'il ne prend pas de stagiaire et qui a l'air d'hésiter".

Supposons que ce psychologue ai le temps et qu'il ne s'en cache pas. Alors pourquoi hésiterai-t-il ? Peut-être parce qu'il n'a encore jamais pris de stagiaire (ou alors il ne sait pas s'il peut arranger son temps, mais disons que dans le cas qui nous occupe, il n'a jamais pris de stagiaire).

Qu'est-ce que vous vous imaginiez, vous pauvres petits étudiants ? Que c'est facile ? Je sais que pour nous, étudiants, les psychologues sont parfois vus comme des espèces de demi-dieux (oui un petit peu de cirage pour le narcisse des psychologues qui me liraient). Mais (sortons les violons) ils ont aussi leurs faiblesses et leurs craintes secrètes comme on a pu le voir (fin des violons). Et devinez qu'elle est justement l'une d'entre elle ? Être observé. Parce que c'est ce que vous allez faire et il ou elle le sait parfaitement. Vous ne louperez aucun de ses gestes, aucune de ses mimiques, aucune variation dans sa voix. Ne niez pas. Je sais que vous chercherez à tout analyser et à tout interpréter, même si pour cela vous dussiez partir dans des délires aussi incroyable qu'aberrant (oui le plus-que-parfait du subjonctif ça en jette toujours un peu). Je le sais parce que je l'ai fait et que je le fais encore ; le psychologue le sait parce qu'il l'a probablement fait aussi.

Petite anecdote à ce sujet : lorsque l'on fait des travaux de recherches dont les sujets sont des psychologues cliniciens, il arrive souvent que l'on enregistre les entretiens. Dans une recherche normale il suffit généralement de demander poliment au sujet (c'est de la recherche donc on dit "sujet", ne vous offusquez pas) et, sauf raison particulière, il acceptera. Il se trouve qu'il existe une catégorie de sujet qui a contrario refuse presque systématiquement : à savoir les psychologues eux-mêmes ! Si vous leur demander l'autorisation d'enregistrer des entretiens que vous leur faîtes passer pour les décortiquer à la loupe, ils s'y opposeront (même si vous leur réexpliquer en long et en large que rien qui puisse les identifier n'apparaîtra dans la recherche, ce qu'ils savent déjà). Cela peut nous paraître paradoxal pour nous étudiants (en tout cas, moi je m'interroge), mais c'est un fait. Et à vrai dire, tant que nous ne serons pas psychologues nous-mêmes, nous ne saurons pas vraiment ce qui les motive dans leur refus (non en fait, je crois que je ne le saurais jamais).

Enfin, pour en revenir à notre sujet et pour en finir : dans le cas d'un psychologue qui n'est pas contre le fait de prendre un stagiaire, qui n'en a jamais pris, et qui hésite, malheureusement, je n'ai pas de recette miracle à donner. Le psychologue est face à lui-même. Malgré cela, dans un billet à venir nommé de cette injonction Psychologues clinicien(e)s : prenez un stagiaire ! nous chercherons quelques arguments pour les aider à sauter le pas.

D'ici là, et si vous n'avez pas votre stage, bon courage dans vos recherches.


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