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Code pénal : modifications aux articles définissant la pédopornographie et la corruption de mineur
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Une prison cellulaire canadienne
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Extrait : "L'établissement fut construit en 1860 et 1861 par l'architecte Henry Hodge Horsey (1830-1911), qui édifia également le City hall d'Ottawa, des hôtels et des églises. Il était situé au 75 de la rue Saint Nicholas, à proximité du palais de justice et relié à lui par un souterrain, toujours visible. La prison du comté de Carleton, conçue quelques années avant la création de la Confédération, faisait la fierté de ses habitants. Elle remplaçait une prison construite en 1842 dans la même artère et qui avait brûlé. La ville de Bytown, ancien nom d'Ottawa, était assez dangereuse. Alcoolisme, bagarres et prostitution contribuaient à une forte délinquance. Elle ouvrit ses portes en 1862. Elle pouvait héberger 150 détenus, des hommes, des femmes et des enfants, de petits voleurs comme des meurtriers, des prostituées, des alcooliques et des détenus aliénés, comme le notèrent plusieurs rapports d'inspection."
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La prison cellulaire de Philadelphie
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Extrait : "Notre connaissance de la prison de Cherry-Hill à Philadelphie en Pennsylvanie, également nommée l’Eastern state penitentiary, lieu d'expérimentation de l'enfermement cellulaire de jour et de nuit avec travail obligatoire au sein de la cellule, est liée à la nouvelle publication des écrits pénitentiaires d'Alexis de Tocqueville, chez l'éditeur Gallimard en 1984. Michelle Perrot, en cette occasion, a offert un modèle d’édition critique, avec une introduction fort précieuse pour comprendre les enjeux des débats que suscitaient les modèles américains d'incarcération, le rôle précis et la pensée des deux voyageurs pénitentiaires, Gustave de Beaumont et Alexis de Tocqueville. L'appareil de notes, les recherches menées dans les fonds américains, les index ont fait de ces deux volumes des instruments de travail fort appréciés de tous les chercheurs. Un regret cependant : l'absence de tout plan, gravure, dessin pour illustrer ces écrits, alors que les rapports des deux magistrats et parlementaires en comportaient quelques-uns lors des premières publications sous la Monarchie de Juillet."
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Le terme "prison" au XIXe siècle : étude lexicographique et diachronique
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Extrait : "L'étude du fait carcéral présente un certain nombre de difficultés inhérentes même à la compréhension et à l'interprétation des sources. Plusieurs types de document sont à consulter, puis à confronter. Les sources directes (archives nationales et parlementaires, qui donnent accès aux lois et décrets ; témoignages de détenus, mémoires du personnel administratif…) sont à associer à des sources indirectes non moins intéressantes, que l'on puise dans la littérature philosophique, romanesque ou spécialisée. Le terme « prison » y est l'objet d’une polysémie peu commune. Non seulement il revêt plusieurs sens précis à la même époque, mais il peut adopter des acceptions contradictoires si on le considère de manière diachronique. Cette polysémie se trouve être aussi formelle, dans la mesure où, si l’on assimile la « prison » au sens large à un endroit où l'on pratique l'enfermement, plus ou moins modulé en termes de pénibilité, plusieurs établissements peuvent être considérés. Le chercheur doit alors circonscrire rigoureusement son domaine d'étude, et quel qu’il soit, comprendre et dissocier les différentes acceptions du terme générique « prison » à travers le temps."
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Le monde financier serait-il dirigé par des psychopathes ?
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Extrait : "Alors qu’on annonce que 2012 sera (encore) l'année de la crise de la dette, de l'austérité, bref de la crise économique et financière, de plus en plus de voix s’élevent pour dénoncer le système financier, les marchés qui dirigent le monde. Des marchés souvent accusés de ne pas tenir compte des humains qu'ils broient. C’est ce qui fait dire à Clive R. Boddy, professeur à l'université de Nottingham, que beaucoup des hauts responsables financiers seraient en fait des psychopathes."
addendum α : C. R. Boddy reprend clairement le concept de "psychopathe performant" de R. Hare.
♺ addendum β :
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/09/28/04015-20110928ARTFIG00490-les-traders-seraient-plus-fous-que-les-psychopathes.php
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Cour d'assises de la Marne REIMS / Norredinne Dif reconnu coupable de viol avec barbarie
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Extrait : "Hier après-midi, après trois jours d'un procès surréaliste où l'accusé a sans cesse rejeté la faute sur la justice et les médias, refusant de répondre sur les faits, Norredinne Dif, 41 ans, a été reconnu coupable de tentative de viol et de viol avec acte de barbarie sur personnes vulnérables. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 18 ans."
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Moitoiret, un fou à temps partiel
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Extrait : "Derrière la vitre blindée, muets, Stéphane Moitoiret et Noëlla Hego regardent passer les psychiatres. Leur cas divise la profession, les toubibs se disputent. Vendredi dernier, on se jetait des diagnostics à la figure et aussi quelques noms d'oiseau. La controverse a continué hier, dans un climat à peine plus apaisé. Le discernement de l'assassin était-il “aboli” ou seulement “altéré” au moment des faits ?"
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Un corps de femme sans tête et sans mains découvert dans l'Essonne
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Extrait : "Un corps de femme sans tête et sans mains a été découvert samedi matin par les gendarmes à Villebon-sur-Yvette (Essonne), a-t-on appris auprès du parquet d'Evry. Les enquêteurs ne disposent encore d'aucun élément sur son identité, a affirmé cette source. Confirmant une information du Parisien.fr, cette source a affirmé que la défunte, de type européen, mesurerait approximativement 1,50 m et serait âgée de moins de 40 ans. Une autopsie doit être pratiquée ce dimanche."