Extrait : "On pourrait cependant croire que, pour conserver une cohérence logique aux théories du complot, certaines limites s'imposent à ceux qui les professent ou les croient. C'est cet aspect qu'a testé, dans une étude publiée le 25 janvier par la revue Social Psychological & Personality Science, une équipe britannique de l'université du Kent. Ces psychologues ont voulu exploiter le fait que certaines thèses conspirationnistes, censées expliquer chacune à sa façon tel ou tel événement de préférence ultra-médiatisé et dramatique, sont clairement contradictoires entre elles. Le premier exemple qu'ils ont retenu est celui de l'accident de voiture mortel de Lady Diana, survenu pendant la nuit du 30 au 31 août 1997 dans un tunnel parisien. Certains voient en effet derrière ce tragique décès la main des services secrets de Sa Majesté tandis que d'autres pensent que la princesse de Galles a mis en scène sa propre mort et vit aujourd'hui incognito (avec Elvis Presley, serais-je tenté d'ajouter). A priori, ces deux versions contradictoires s'excluent l'une l'autre mais la logique a-t-elle une place dans cette représentation du monde ?" (via
http://g.neuromancien.free.fr/shaarli/?zPm03Q)